Eugin a assisté, une fois encore, au 37e congrès annuel de l’ESHRE, la référence par excellence dans le domaine de la PMA. À cette occasion, notre équipe de chercheurs a pu présenter 10 études en rapport avec la fertilité et la PMA, qui ont permis d’améliorer le traitement des patients. Grâce à ces études, nous mettons en avant l’importance que nous accordons au domaine de la recherche. Deux de ces 10 études ont fait l’objet d’une présentation orale et les 8 autres ont été présentées sous forme de posters.
Le Dr Daniel Mataró, directeur médical du CIRH, clinique du Groupe Eugin, ainsi que le Dr Gustavo Tiscornia, chercheur du PCB, ont été chargés de les présenter.
Le Dr Daniel Mataró a présenté une étude, menée durant les mois de la crise sanitaire provoquée par la COVID-19, au cours de laquelle les chercheurs ont analysé les taux de positivité de cette maladie dans les centres espagnols de PMA. Cette étude a eu une forte répercussion dans les médias comme, par exemple, dans le quotidien La Vanguardia.
La recherche a conclu que, entre le mois d’avril 2020 et le 15 janvier 2021, ces centres n’ont pas excédé 1% de patients positifs à la COVID-19. Au total, 12 416 dépistages ont été effectués sur trois périodes différentes (2 695, 4 068 et 5 653, respectivement), avec l’application de tests de détection d’infection active avec un pourcentage supérieur à 70% dans toutes les enquêtes. Plus concrètement, lors de la première période, du 27 avril au 30 juin 2020, l’incidence a atteint 0,31% ; lors de la deuxième, du 1er juillet au 31 août 2020, de 0,36% ; et lors de la troisième, du 1er septembre 2020 au 15 janvier 2021, de 0,93%.
Par ailleurs, le Dr Tiscornia a présenté un travail cofinancé, grâce à la bourse européenne d’Innovative Trining Network, qui a analysé les modifications du fuseau mitotique au niveau d’un ovocyte qui a mûri dans le corps d’une femme et non en laboratoire. L’étude sur laquelle ces conclusions se basent a été menée dans le laboratoire Eugin, situé dans le Parc scientifique de l’Université de Barcelone.
L’intelligence artificielle et la médecine
En outre, un modèle d’intelligence artificielle capable de prescrire le médicament avec la précision d’un médecin et qui fait preuve de la même fiabilité que celle du médecin lui-même a été présenté en collaboration avec l’Instituto d’Investigación de Inteligencia Artificial du CSIC. Ce modèle se base sur un algorithme créé à partir d’un échantillon de 2 713 patients, qui permet de calculer la dose adéquate de médicament pour stimuler les ovaires de chaque patiente.
Son effectivité a été testée sur 524 patientes sous la supervision d’une équipe de spécialistes. Nuria Correa, première chercheuse de l’étude, a souligné la double fonction du système de prescription, “il s’agit non seulement d’un outil de soutien, destiné aux médecins qui font leurs débuts dans ce domaine et de contrôle pour les médecins plus expérimentés, mais il peut également servir pour apporter un second avis médical”. Ce projet a également été largement diffusé dans les médias.
Développement inégal entre les embryons féminins et masculins
Une autre étude qui a également eu des répercussions dans les médias, a été présentée. Celle-ci démontre que les embryons féminins se développent plus rapidement que les embryons masculins. Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion après avoir étudié 102 embryons, issus de traitements de fécondation in vitro avec des ovules de donneuse, auxquels la technique du time-lapse et l’évaluation morphocinétique, qui évalue le temps de développement embryonnaire, ont été appliquées.
Selon leurs observations, la différence la plus significative s’apprécie lors de la phase du processus embryonnaire connu comme la cavitation, lorsque l’embryon a évolué pendant 4 jours après la fécondation. Malgré la différence détectée, l’équipe de chercheurs souligne les similitudes générales du développement des embryons, indifféremment du futur sexe du bébé, ce qui apporte davantage de valeur à cette découverte.
7 autres présentations
En plus de ces études, l’équipe des chercheurs d’Eugin a présenté 7 posters d’autres études très intéressantes, qui ont attiré l’attention des assistants. La directrice scientifique du Groupe Eugin, le Dr Rita Vassena, en collaboration avec l’UPF de Barcelone, a présenté les résultats d’une étude qui démontre les bienfaits d’une congélation au cinquième jour de l’évolution, au stade blastocyste, des embryons qui ont une croissance plus lente que la normale.
Les cliniques situées à Boston et au Brésil ainsi que l’École médicale de Harvard, ont également présenté une étude qui exclut toute association entre le nombre de blastocystes et une éventuelle altération chromosomique de l’embryon, une altération qui, dans une autre étude présentée, s’associe à un retard au niveau du développement du blastocyste, surtout dans le cas d’une maternité à un âge avancé.
L’équipe des chercheurs d’Eugin a présenté 3 autres posters, qui ont permis d’aborder d’autres aspects liés à la PMA. Un de ces posters démontre que la congélation des spermatozoïdes n’affecte pas les taux de nouveau-nés vivants. Le deuxième aborde les taux plus élevés de nouveau-nés vivants avec une stimulation ovarienne contrôlée par rapport à un cycle naturel d’insémination artificielle avec le sperme d’un donneur. Le troisième, souligne le rapport qui existe entre les traitements qui réussissent et les niveaux de LH avant l’insémination avec le sperme d’un donneur.
Finalement, la clinique CIRH a également présenté une étude qui associe la qualité de l’embryon et l’âge de la femme aux taux de réussite et aux possibilités de grossesse multiple.
Vous pouvez consulter ici toute l’information de ces études dans la dernière édition de l’ESHRE.
Une fois encore, le soutien à la recherche et à la divulgation a été renforcé, ce qui prouve que ces domaines sont prioritaires pour nos cliniques. Vous pouvez les suivre sur notre blog et sur les réseaux sociaux : Twitter | Facebook | Instagram | YouTube.