Le Groupe Eugin et le Centro de Regulación Genómica de Barcelona (CRG), un des plus importants centres de recherche international, ont signé un partenariat en matière de recherche moléculaire appliquée à la PMA. L’objectif de ce partenariat ? Mieux comprendre l’impact du temps sur la qualité des ovules.
En France, selon les données de l’INSEE, l’âge de la première maternité ne cesse d’augmenter. En 2015, les femmes donnaient naissance à leur premier enfant à 28,5 ans en moyenne, soit quatre ans et demi plus tard qu’en 1975. D’autres pays d’Europe, comme l’Espagne par exemple, ont, eux, dépassé la barre des 30 ans pour cette première grossesse. Or, on sait aujourd’hui qu’avec les années, les ovules perdent en qualité et qu’il s’agit de la raison principale pour laquelle de plus en plus de femmes ont des difficultés à tomber enceintes naturellement.
Avec ce partenariat, les chercheurs du CRG et d’Eugin tenteront de mieux comprendre les différents facteurs pouvant influer sur la qualité des ovules tels que :
- L’évolution des protéines responsables du développement de l’embryon, en fonction de l’âge de l’ovule ;
- L’impact des modifications épigénétiques (changements dans l’activité des gènes pouvant être transmis lors des divisions cellulaires) sur la maturation de l’ovule ;
- Les effets potentiels du mycobiote vaginal (environnement naturel contenant des micro-organismes tels que les bactéries, les microchampignons, ou encore les virus) au moment de l’implantation de l’embryon.
« Pouvoir créer des passerelles entre la recherche fondamentale et la pratique clinique quotidienne, est une approche « gagnant/gagnant » tant pour la communauté médicale que pour nos patients. La PMA est encore une branche très récente de la médecine, et nous espérons obtenir, des résultats qui permettront d’améliorer concrètement les traitements que nous proposons à nos patientes”, Rita Vassena, Directrice de la Recherche au sein de la clinique Eugin.